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XADA POLITICUS

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2 janvier 2017

Une nation d’assassins et de drogués

Quand un ancien ambassadeur Us, bien au faite des activités officeuses de sa nation, affirme tout de go que les états-Unis sont une nation d'assassins, ce n'est surtout pas nous qui allons le contredire.

Les Etats-Unis, « une nation d’assassins »… Un ancien ambassadeur américain vide son sac

Publié le 3 janvier 2016 par Olivier Demeulenaere

Une nation de criminels et d’assassins, dirigée par des psychopathes, qui se proclame la “nation indispensable”... Et qui pour parvenir à ses fins n’hésite pas à envahir, massacrer ou déstabiliser profondément. Pour résumer d’une formule, l’exceptionnalisme américain, c’est un faux messianisme porteur de mort et de chaos. Fort heureusement, d’autres peuples et d’autres dirigeants se sont levés depuis quelques années pour s’opposer à cette vision unilatérale et destructrice des relations internationales. Les consciences se sont éveillées (y compris chez les Américains eux-mêmes) et l’on peut être raisonnablement optimiste – même si les forces à l’oeuvre au sein de l’Etat profond américain restent redoutables et peuvent encore mettre de nombreux obstacles sur la voie d’un ordre international multipolaire fondé sur la paix et la coopération. N’oublions jamais qu’un Empire sur le déclin se rend en général coupable des pires atrocités pour “prolonger son bail”… OD

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« La paix mondiale ne sera pas garantie tant que les Etats-Unis continueront à vendre des armes et à déclencher des guerres », estime l’ancien ambassadeur américain Dan Simpson.

« Compte tenu de l’attitude de la communauté internationale envers la politique adoptée par les Etats-Unis en 2015, j’en viens à croire que nous sommes considérés comme une nation d’assassins aussi bien à l’étranger que dans notre propre pays », a relevé M. Simpson dans un article du journal Pittsburgh Post-Gazette en date du 1er janvier.

Et d’ajouter : « Telle est notre réputation, que cela nous plaise ou non. La plupart des étrangers avec qui je fais connaissance nous tiennent pour des cinglés. Nombreux sont ceux qui jugent que nous représentons un vrai danger pour la communauté internationale ».

Certains pays, poursuit-il, n’ont d’autre choix que de prier leur ou leurs dieux, s’il y en a plusieurs, afin que la Maison Blanche ne s’ingère pas dans leurs affaires intérieures, soit par le biais d’une transition politique vers un régime qu’elle juge plus appropriée, soit par le biais de bombes larguées sur leur territoire ou de drones chargés d’éliminer leurs leaders sous prétexte des ignobles délits qu’ils auraient perpétrés.

Preuves à l’appui, M. Simpson donne de nombreux exemples évocateurs : l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen, pour n’en citer que quelques-uns. « Certains de nos prétendus alliés, notamment la Grande-Bretagne, s’allient à notre cause dans une tentative de limiter nos pulsions homicides », a-t-il souligné.

Il n’est pas étonnant, ajoute-t-il, que d’autres pays comme l’Inde, que Washington incite depuis tant d’années à rejoindre la short-list de ses meilleurs clients en matière de livraison d’armes, préfèrent avoir affaire avec la Russie, et pas avec les États-Unis.

Quant à la politique intérieure du gouvernement américain, M. Simpson déplore la libre circulation des armes à feu dans le pays, dont la population civile subit les conséquences: ces derniers temps, plusieurs Américains ont trouvé la mort dans des fusillades, perpétrées entre autres dans des églises et des écoles.

Selon M. Simpson, la responsabilité de cette situation incombe essentiellement à l’industrie militaire américaine, soutenue d’ailleurs par un lobby très puissant.

En guise de conclusion, l’ancien ambassadeur a appelé le gouvernement américain à « retirer ses troupes ».

« Il n’y aura pas de paix sur cette planète tant que nous ne le ferons pas. Ne soyons plus des assassins », a-t-il exhorté.

L’article en question a été bien accueilli par l’ancien ambassadeur américain à Moscou Jack Matlock, qui a souligné que « malheureusement, ce texte contient plus de vérité que certains d’entre nous voudraient l’admettre ».

Sputnik News, le 2 janvier 2016

Source : https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2016/01/03/etats-unis-nation-assassins-ancien-ambassadeur-us/

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12 octobre 2014

L’Europe : Une vielle catin cupide et criminelle !

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Comme le disait Aimé Césaire : « L’Allemagne nazie n’a fait qu’appliquer, en petit, ce que l’Europe a fait subir aux peuples et aux races qui eurent l’audace ou le malheur de se trouver sur son chemin ». L’Europe, cette vielle catin cupide, pille désormais le reste de la planète avec l’aide de son rejeton étatsunien. Les musées et les résidences européennes, regorgent d’objets volés dans le monde entier. Les multiples guerres à travers la planète, où l’Europe livre des armes à des bandes de criminels, nous montre qu’elle reprend, de plus belle, ses pillages et ses massacres pour combler sa faillite économique. Elle est donc très mal placée pour faire la morale, et parler de démocratie et de droits de l'homme à quiconque ! Raciste, menteuse, cupide, voleuse et sanguinaire, telle est sa vraie nature… 

 

Une obsession honteuse : les horribles crimes de l’Europe sont-ils pardonnés?

Par André Vltchek      mondialisation.ca   10 octobre 2014

Un grand nombre d’intellectuels nord-américains sont toujours amoureux de tout ce qui est européen, et en particulier du « système social » européen ou de la « culture européenne ».

Il s’agit là d’une obsession morbide et honteuse, en grande partie fondée sur un désir désespéré de continuer à croire que ce n’en est pas fini de l’Occident, pas encore, et qu’en de nombreux domaines, il demeure supérieur au reste du monde. L’Europe est décrite comme quelque chose « d‘unique » et de différent des États-Unis, quelque chose qui mériterait l’admiration… au moins pour son passé et sa nature profonde.

Bien sûr, ce n’est jamais de cette façon qu’on la met en avant ou qu’on la définit, mais cette croyance (oui, cela ressemble beaucoup à de la foi religieuse) implique de façon indirecte qu’il est légitime pour l’Occident (ou en tout cas une grande partie de l’Occident) de continuer à dominer l’ensemble de la planète.

Il est clair que de nombreux hommes et femmes de gauche d’Amérique du Nord croient réellement en « l’exceptionnalisme » occidental, pas celui des États-Unis, mais celui de l’Europe.

Les intellectuels eurocentriques nord-américains nous expliquent de façon détournée, ou même directement, que les USA sont une sorte de hors-la-loi en train de faire dérailler ce merveilleux, ce glorieux, ce séculaire processus culturel européen et sa quête de l’égalitarisme.

L’Europe est souvent décrite comme ce qui contraste avec les États-Unis, ou leur opposé, l’opposé de leur égoïsme brutal et de leur capitalisme débridé… Telle est la réalité décrite par de très nombreux films, livres et essais progressistes.

C’est là un point de vue quelque peu romantique (dans un sens Wagnérien, celui de la recherche d’une idylle), mais il ignore complètement des faits historiques clairs, et il défie la logique la plus fondamentale.

De plus, il trouble la réalité, rendant extrêmement difficile tout tentative sincère de résoudre ce cauchemar qu’est le monde actuel, cauchemar qui puise justement ses racines dans la domination qu’ont exercée pendant de si nombreux siècles la brutalité et la cupidité européennes.

Enfin, ce point de vue est d’un racisme arrogant. A la place de « l’exceptionnalisme » des USA, il promeut tout simplement « l’exceptionnalisme européen » et l’eurocentrisme. Tout doit être défini et jugé à l’aune des dimensions et de la « logique européenne », qu’il s’agisse du socialisme chinois, des « droits de l’homme », de la « démocratie » ou de l’ensemble des autres questions essentielles.

* * *

Mais revenons à ce « système social » européen, la vache sacrée de la grande majorité des sympathisants de la gauche nord-américaine.

Il n’a pas été construit par les efforts et le travail honnête des peuples européens. Quiconque se donne la peine de jeter un œil aux cartes du monde qui décrivaient notre planète jusqu’à la seconde guerre mondiale, et les examine, comprend aisément cette vérité en quelques secondes.

Ce fameux « système social » a été bâti grâce à la réduction en esclavage des peuples colonisés. Il a été bâti sur les horreurs inimaginables qu’ont vécues ces centaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants, massacrés sans merci par les puissances coloniales européennes. Il a été bâti sur l’oppression, la terreur, et, presque exclusivement, sur le vol et le pillage.

L’admirer revient à admirer quelque oligarque voyou et brutal, qui aurait amassé une fortune immense par l’extorsion et le pillage sans vergogne, construit un palais gigantesque, et fourni à sa famille ou son village une couverture médicale gratuite, l’éducation, quelques théâtres, des bibliothèques et des parcs.

Les colonialistes européens ont « saigné à blanc » l’Amérique latine. Ils ont volé tout ce sur quoi ils ont pu mettre la main dans ce qui est maintenant le Pérou, la Bolivie, l’Equateur, le Brésil, le Chili, le Mexique et tant d’autres endroits du continent.

Au contraire des néo-colonialistes US, ils ont assassiné tout le monde, la totalité des populations, comme par exemple durant la domination française de la Grenade, ou presque tout le monde, comme dans les îles polynésiennes orientales.

L’Europe a perpétré des massacres inimaginables de nos jours, comme ceux du roi de Belgique Léopold II, responsable d’environ 10 millions de vies perdues au Congo, à une époque où la population de ce pays ne représentait qu’une fraction de ce qu’elle est aujourd’hui.

Et à présent, de nouveau, les compagnies européennes sont responsables, en partenariat avec les compagnies US, bien sûr, d’une autre saignée de population de près de 10 millions de Congolais (en République démocratique du Congo), pour la seule raison que ce malheureux pays est très riche en minéraux stratégiques, comme le coltan ou l’uranium, et que ces occidentaux cupides ne peuvent tout simplement pas contrôler leurs envies. L’Occident soutient des régimes assassins au Rwanda et en Ouganda, qui tuent et pillent en son nom, en manipulant les médias de masse, en échafaudant des versions historiques insensées à propos du génocide de 1994… Les français complotent ouvertement afin de séparer la région du Kivu oriental, riche en minéraux, de la RDC, et de la confier au Rwanda pour qu’elle puisse être ravagée d’une manière bien mieux organisée.

Lorsqu’on en vient à dresser la liste des crimes contre l’humanité commis par l’Europe, aujourd’hui ou dans le passé, je ne sais jamais par où commencer, et par quoi terminer. La liste est si longue, si horrible, qu’un livre entier serait peut-être nécessaire pour en compiler la liste vraiment exhaustive.

Mais pour en donner un court résumé, cette liste devrait inclure l’holocauste allemand contre les peuples locaux de ce qui est à présent la Namibie, les super-génocides belges dans toutes leurs « dépendances », le pillage par les Pays-Bas de ce que l’on appelle maintenant l’Indonésie, les « activités » portugaises au Brésil, en Inde et en Chine, les actes de barbarie italiens en Afrique, les holocaustes et les dévastations déchainées par les Britanniques et les Français sur pratiquement tous les continents, lesquels se poursuivent jusqu’à ce jour, ignorés et sans opposition.

Les sociétés européennes ont été si « profondément impliquées » partout dans le monde qu’il est souvent impossible de séparer leurs activités propres des pires cauchemars fascistes qui se sont déroulés sur notre planète Terre, que ce soit la RDC déjà mentionnée, ou les usines Mercedes en Argentine, ou la « Colonia Dignidad » de l’Allemagne nazie (un grand constructeur d’autoroutes), où les prisonniers étaient sauvagement torturés et les femmes violées.

* * *

La perception d’une Europe qui soit quelque part plus « progressive » que l’Amérique du nord est clairement « fabriquée » par des groupes europhiles et eurocentriques à New-York, Toronto, San Francisco et ailleurs.

Oui, l’Europe possède des filets de protection sociaux, et dans un grand nombre de ses pays, des systèmes décents et subventionnés de santé et d’éducation, mais… encore une fois, ceux-ci n’ont pas été mis sur pied ni alimentés par la créativité et la production ; au contraire, ils proviennent principalement des pillages coloniaux et néocoloniaux perpétrés à travers le Monde.

Combien de familles d’Asie et d’Afrique doivent mourir de faim, pour qu’un homme ou une femme allemande, retraités de bonne heure, encore vaillants, puissent péter confortablement dans leur canapé, à rester immobiles devant leur poste de télévision ?

Combien de fermiers sénégalais doivent-ils perdre leurs moyens de subsistance et faire faillite afin que les fermiers français et espagnols obtiennent leurs « subventions » et puissent conduire leur tout nouveau modèle de BMW ? Tandis qu’ils bénéficient, suivant l’année, d’une compensation généreuse pour « non-production », ou au contraire d’un fort encouragement à produire plus.

Et d’où vient cette théorie suivant laquelle seules les compagnies US seraient en train de piller le monde ? Elle ressemble presque à cette formule des plus sommaires : « multinationales = corporations basées aux USA ».

J’ai vu les groupes pharmaceutiques allemands en action pendant la guerre civile au Pérou. Que d’horreurs et de malveillance pour les populations locales !

J’ai étudié les géants de l’agro-alimentaire français et leurs actions en Indonésie, en Afrique de l’Ouest et ailleurs.

Et certains des plus horribles génocides dans le monde, notamment ceux qui ont eu lieu en République Démocratique du Congo (RDC) et en Papouasie, sont alimentés et stimulés par de nombreux conglomérats basés en Europe, pas seulement ceux dont les sièges sociaux sont situés aux USA.

Oui, les États-Unis se comportent comme des criminels à l’échelle mondiale, comme des bandits, mais ils ne sont assurément pas seuls, et leurs schémas de comportement sont clairement inspirés de la culture et de la mentalité colonialistes du « vieux continent ».

* * *

Et l’Europe est sans remords aucuns, aussi arrogante qu’aux temps où ses armées marchaient par tous les continents et pénétraient dans toutes les capitales du monde, ce qui, si l’on y pense bien, n’est pas si ancien que cela.

Quand le gouvernement namibien a décidé de déplacer « le Cheval » (une statue érigée en tribut au colonialisme allemand, responsable de deux génocides en Afrique) hors de vue, dans la cour de l’ancienne aile du Musée national, la communauté allemande a protesté à grands cris. Ils n’en ressentaient aucune honte !

Comme l’un des membres européens de l’équipe permanente des Nations Unies à Windhoek me l’a dit, lors de ma visite en ces lieux, il y a à peine quelques jours, la statue avait en fait été érigée juste à l’endroit de ce qui avait été l’un des premiers camps de concentration sur terre, construit bien sûr par les Allemands.

A ce jour, le gouvernement de Namibie est toujours en train de négocier avec l’Allemagne pour obtenir le retour des cranes des indigènes décapités dont on avait envoyé les têtes en Allemagne par avion à des fins de « recherche », recherches qui étaient supposées « prouver » que les Africains sont inférieurs à la grande race allemande !

Alors que je filmais mon film documentaire « Rwanda Gambit » (le Gambit Rwandais) – au sujet de deux marionnettes occidentales outrageusement brutales en Afrique, Kagamé et Museveni – j’ai visité Bruxelles, parmi de nombreux autres endroits. Ce fut un choc de réaliser que la ville est encore pleine de statues et de stations de train et de métro portant le nom du Roi Léopold II, le boucher du Congo. Il fut l’homme sous le commandement duquel ceux qui « ne produisaient pas assez vite » sur ses plantations de caoutchouc, avaient les mains coupées, et voyaient leurs « villages de fainéants » brûlés entièrement, avec leurs habitants enfermés à l’intérieur des huttes.

Le Roi Léopold II : l’un des grands « héros européens » ! Pas de repentance.

Winston Churchill : le boucher du Moyen-Orient, et un raciste autoproclamé ; il est l’un des symboles de la « grandeur de l’Europe » jusqu’à ce jour !

L’Espagne, la « Mère Patrie », est ornée de statues de certains des pires bandits qui aient été, responsables du pillage du « Nouveau Monde », ce que nous appelons aujourd’hui l’Amérique latine. Et il n’y a pas si longtemps, avant cette grande révolution qui a balayé pratiquement tout un continent, les statues de bandits comme Francisco Pizarro décoraient fièrement les principaux parcs de Lima et d’autres capitales. Quelle insulte horrible pour les centaines de millions d’autochtones qui furent littéralement exterminés par ce pouvoir colonial européen !

Tout cela est tu par la propagande culturelle européenne. Dans certains pays, et certaines parties du monde (celles qui ont réellement gagné leur liberté et leur indépendance), ce sont des faits connus, mais dans d’autres, comme en Asie du sud-est, la campagne de lavages de cerveaux a été bien plus « efficace » et complète.

Le toilettage de collaborateurs, ceux qui constitueront les élites locales d’Afrique, d’Asie, du sous-continent indien et du Moyen-Orient, c’est principalement dans les capitales européennes qu’il est réalisé, que ce soit à Londres, à Paris ou plus récemment, à Berlin.

C’est l’Europe, et non les États-Unis, qui a développé depuis des siècles un incroyable système de propagande, lequel en arrive à justifier ses massacres colonialistes, ses croisades, son contrôle et son pillage de l’ensemble de la planète, un système mis en œuvre avec une cohérence et une prévisibilité mortelles. Ce système n’a cessé d’évoluer et de s’« auto-perfectionner » depuis le Moyen-âge, et même au cours des temps anciens qui ont précédé. Machiavel n’en était, bien sûr, qu’un des démagogues mineurs, pas le principal coupable.

La propagande US est totalement transparente et profondément vulgaire. Pour contrôler le monde, il est nécessaire de se doter d’une supervision plus « raffinée » et plus « culturellement sophistiquée » ; en un mot, de mensonges mieux formulés.

Voilà pourquoi il est réellement pathétique et ridicule de donner à l’Europe le titre de « complice subalterne du crime ». Elle n’est pas « subalterne » du tout. Elle est juste très vieille, paresseuse et venimeuse. Elle laisse donc à son rejeton le soin de bombarder et de se répandre en hurlements. Mais elle s’emploie à ruiner les esprits et l’intelligence des peuples tout autour du monde. La démagogie et la vraie propagande viennent de Londres, Paris, Madrid et Berlin.

La « culture » européenne est derrière ces crimes, et elle est en charge de la propagande, par ses justifications, par ses mensonges, par sa désinformation.

Et ce sont de très belles pièces de butin que l’Europe récupère.

Dans ce jeu impérialiste et néo-colonialiste, il n’y a pas de rôles majeurs ou mineurs. Tous les rôles sont essentiels, et ils sont répartis avec talent.

* * *

En Europe, on entend souvent répéter que ce sont les États-Unis qui sont coupables d’impérialisme et de néo-colonialisme, et que le reste du monde en est conscient.

C’est une complète ineptie.

Par le passé, j’ai vécu à Hanoi, au Vietnam, pendant plusieurs années. Détenteur de la citoyenneté US, j’étais souvent choqué de voir à quel point les Vietnamiens étaient amicaux et prêts à pardonner. Une fois, alors que nous buvions une bière, j’ai demandé à un bon ami : « Vous n’avez donc aucune rancune envers les USA ? »

Sa réponse m’a choquée, mais très vite je l’ai comprise.

« Nous avons combattu les États-Unis. Cela a été une guerre terrible, et nous avons perdu des millions de personnes. Mais, à la fin, nous avons gagné. Nous avons pardonné… Mais nous n’avons jamais réussi à pardonner aux Français. Ils ne nous ont jamais vraiment combattus, sauf à la fin de l’ère coloniale. Mais ils nous ont humiliés, ils ont pillé notre pays, et violé nos femmes… »

Il est devenu clair à mes yeux que, pour le fier peuple vietnamien, il était plus facile de pardonner le napalm et les tapis de bombes que les tessons de bouteille insérés dans le vagin de leurs femmes, une méthode de torture courante en Indochine. Mieux vaut mourir avec fierté, que souffrir un constant déshonneur.

Demandez aux gens du sous-continent indien où ils préfèreraient aller, s’ils devaient quitter l’Inde. L’Europe, à l’exception de Londres, figure rarement sur leur liste de priorités. Oui, on peut dire que l’Inde est un endroit très particulier, et que les États-Unis et elles sont vraiment devenus bons amis ces derniers temps. Je l’ai critiquée pour cela. Mais la raison pour laquelle une grande majorité d’Indiens choisiraient d’émigrer d’abord vers les USA, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou l’Afrique du Sud, est simplement qu’ils se sentiraient plus à l’aise dans ces pays, où ils seraient bien mieux traités qu’en Europe ; car honnêtement, l’Europe est outrageusement raciste. C’est le continent béni où coulent le lait et le miel si vous êtes blanc, en particulier si vous êtes un blanc de « l’Ouest ».

Les maitres coloniaux – les États-Unis – ont assassiné un million de Philippins. Mais il n’y a pas d’animosité à leur encontre dans le pays. C’est étrange, je sais, et c’est en partie dû au lavage des cerveaux et à la propagande. Mais il y a également une certaine logique à cela : la conquête et la domination espagnole étaient, en comparaison, bien pires.

Les Européens ont versé le sang partout. Et leur arrogance a laissé un terrible arrière-goût à travers le monde.

Le saccage de Beijing par les Français, la colonisation, le pillage et la division de la Chine par les Britanniques, les Français, les Portugais… tout ceci est oublié en Europe, mais pas dans celle qui est la plus peuplée des nations de la terre.

Les Hollandais et leurs crimes sans nombre, ce pillage insensé de ce qui est maintenant l’Indonésie n’a jamais été pardonné ni oublié dans l’archipel ; en Europe, cependant, on ne parle de rien.

* * *

Qui a construit les palais, les théâtres, les hôpitaux et les écoles d’Europe ? Quel sang a été versé afin que les Européens puissent avoir leurs « filets de protection sociaux » ? Quelles terres ont été volées ? Quelles forces de travail ont été utilisées ?

Je l’ai répété à de nombreuses reprises, et je vais le dire encore aujourd’hui : je suis totalement ulcéré, absolument contre toutes ces « couvertures médicales gratuites » en Europe. Je suis contre leurs « couvertures sociales » aussi longtemps qu’elles seront payées avec le sang et les larmes des peuples des pays pauvres.

Je les salue – ces couvertures sociales ou d’autres similaires – lorsqu’elles sont mises en œuvre à Cuba ou au Venezuela, en Chine ou en Afrique du Sud, car là-bas elles le sont « par le peuple » et « pour le peuple ». Mais pas en Europe ! Vu comme leur économie est structurée, il est clair que pour qu’une grand-mère en Allemagne puisse avoir de longues discussions gratuites avec son docteur, des douzaines de personnes en Afrique et ailleurs doivent souffrir de famine et vivre en servitude.

Le meilleur scénario serait une couverture médicale gratuite globale et universelle, de même qu’un système éducatif et tant d’autres projets sociaux gratuits, globaux et universels.

Mais ce n’est pas comme cela que les Européens voient le monde. Ils veulent être « uniques ». Ils veulent être les « élus ». Ils n’en ont strictement rien à faire de savoir combien de personnes meurent pour leur permettre de vivre leurs vies bien abritées et sclérotiques.

Et par-dessus tout, les pays européens visitent leurs anciennes colonies et les sermonnent à propos de « bonne gouvernance », leur allouant des bourses, et enseignant la « démocratie » aux jeunes.

La « bonne gouvernance » n’est bien sûr rien d’autre que la mise en œuvre de systèmes qui continueront à servir les affaires et les intérêts géopolitiques de l’Occident. La « démocratie » est un concept politique qui ne permettrait jamais un réel changement.

Vous n’entendrez jamais dire que le Goethe Institute ou l’Alliance Française organisent une série de conférences en Afrique ou en Indonésie à propos de couverture médicale gratuite ou d’accès gratuit à l’éducation.

Et les gens d’Afrique et d’Indonésie qui voyagent en Europe en viennent à dire : « Mon Dieu ! Quel magnifique système social. Pourquoi n’avons-nous jamais réussi à en construire un nous-mêmes ? » Et bien quoi ? Vous l’avez construit ! Mais pas pour vous ! Vous l’avez construit pour les Hollandais et les autres Européens ! »

* * *

C’est un très mauvais service que la gauche nord-américaine rend au reste du monde avec son eurocentrisme bien dévoué !

Il pourrait réellement s’agir là de la principale raison pour laquelle la « gauche » a été vaincue.

Le monde est mesuré et analysé selon la logique occidentale, principalement européenne, qui est tout à fait étrangère, et même hostile, aux peuples du reste du monde.

L’arrogance et le côté rustaud de ces analyses agissent comme des repoussoirs pour les gens issus des plus grandes cultures et sociétés de la terre, notamment ceux de Chine, de Russie, du Moyen-Orient, d’Afrique, mais aussi dans une grande mesure, d’Amérique Latine.

Et nous parlons ici de sociétés dans lesquelles la gauche – leur propre gauche, qui a grandi en leur sein – a été victorieuse ces derniers temps !

Mais cette gauche-là n’est pas assez bien pour la plupart des Européens et de leurs admirateurs nord-américains. Le socialisme chinois n’est pas vraiment du socialisme, car il n’est pas fondé sur la « culture » européenne. Tant qu’il n’a pas reçu l’approbation officielle des intellectuels de Paris, Londres ou Rome, il ne saurait s’agir de vrai socialisme, en aucune façon !

Depuis des années, depuis le début du Processus [Ndt : l’ensemble des mesures prises par le gouvernement Chavez et ses successeurs en vue d’atteindre une autonomie véritable et complète du Venezuela], je me suis battu pour Chavez. J’ai même commencé à travailler et à réaliser des films pour Telesur. Je suis un chaviste convaincu, pas parce que je crois que sa gouvernance a été sans défaut, mais parce que je suis convaincu qu’il entrainait son pays, et le monde, dans la bonne direction. Et parce que son peuple l’a choisi, encore et encore ! Mais il a fallu plus d’une décennie pour que la gauche occidentale, et encore, seulement une petite partie de celle-ci, commence à prendre la révolution vénézuélienne au sérieux ! Et les mêmes continuent à dénigrer Cuba !

Je suis avec la Chine de tout mon cœur. J’ai vu le socialisme chinois transformer le pays, et j’ai pu assister à l’énorme travail qu’il réalise à l’étranger. Mais plus la Chine devient socialiste (et encore une fois elle l’est, de plus en plus), plus elle s’attire la hargne des intellectuels occidentaux, en particulier des intellectuels européens, lesquels ont échoué aussi platement que manifestement dans leur propre pays et ne savent faire montre aujourd’hui que d’amertume envers toute nation sur terre où cet esprit jeune, progressiste et sain entraine des millions de personnes vers la construction de nouvelles écoles et hôpitaux, de chemins de fer à grande vitesse et de réseaux de métros, de parcs publiques et de logements sociaux. Il leur est impossible d’accepter que des asiatiques montrent le chemin ! Préférable leur semble d’enterrer définitivement tout ce qui fait la gauche plutôt que d’y consentir.

J’assiste à la même chose aujourd’hui, ici, en Afrique du Sud ! Plus ce pays merveilleux change, se transforme, plus il fait pour son peuple, et plus il est la cible d’attaques, et plus on lui crache dessus.

Mais bon sang, tout est différent ici ! Tout ici s’inscrit dans des dynamiques très différentes de celles de l’Europe. La Chine est profondément différente, et c’est également le cas de sa culture et de sa manière de faire les choses. Et Dieu merci si c’est différent ! Les gens partout dans le monde en ont eu assez du chauvinisme culturel européen, qui, finalement, en arrive toujours au même résultat : la recherche de privilèges exceptionnels pour les peuples dont la plus grande « réussite » a été la réalisation de massacres et de pillages d’une ampleur et d’une intensité jamais vues sur notre planète !

Demandez aux Africains s’ils préfèrent accueillir les Chinois ou les Européens sur leur sol, et auxquels des deux ils font confiance ? Malgré la propagande au vitriol de la BBC, la grande majorité des gens sur toute la surface de ce continent ravagé vous dira qu’elle fait bien plus confiance à Beijing qu’à Londres, Paris ou Bruxelles !

Mais ils n’ont aucune importance ! Combien de voix africaines (à l’exception des plus collaboratrices) sont retransmises par les médias européens, ou par les plus progressistes d’entre eux en Amérique du nord ?

Vous voyez, les étrangers, c’est-à-dire la grande majorité du monde, ne sont en fait pas dignes de confiance. Regardez qui écrit sur la Chine, la Russie, l’Amérique latine ou l’Afrique ? Regardez juste leurs noms ! Combien de noms chinois, japonais, coréens ou africains voyons-nous, même dans les publications progressistes occidentales ? Et combien de noms latins y sont admis ?

L’Inde est une exception. Les intellectuels indiens parlent anglais, et beaucoup d’entre eux (pas tous, cependant) font partie du jeu occidental : qu’ils soient de droite, de gauche ou du centre.

Chacun, en Occident, profère des jugements sur la Chine, le Venezuela ou l’Afrique, et en particulier les Européens ou ceux qui prennent l’exceptionnalisme européen pour en faire le point de départ de leur réflexion.

J’ai des nouvelles très peu plaisantes mais honnêtes pour la gauche eurocentrique nord-américaine : dans un grand nombre de pays, partout dans le monde, là où le socialisme est réellement en train de se construire et où l’on se bat pour cela alors même que nous parlons, la plupart des gens ne veulent plus rien avoir à faire avec la gauche occidentale, précisément pour les raisons que j’ai énumérées plus tôt. Elle est regardée là-bas comme condescendante, hostile et extrêmement peu serviable.

Mes nombreux camarades chinois à Beijing sont indignés. Ils ont l’impression que leur pays, qui a tant fait pour son peuple et pour le monde, est insulté, trainé dans la boue et diffamé… bien souvent par la gauche occidentale, principalement l’européenne !

Je vois la même colère en Afrique du Sud.

Et je dois avouer ici que je partage les mêmes émotions. Si on me forçait à choisir, à prendre parti, je n’hésiterais pas un instant : c’est à l’Amérique latine, à la Chine, à la Russie, à l’Erythrée, qu’irait mon allégeance, pas à la gauche occidentale, et pas à cette vision européenne du monde.

Aucun continent, aucune partie du monde, n’a jamais endommagé ou blessé notre planète autant que l’Europe l’a fait. Pas même les États-Unis. Et les origines de cette terreur que les USA et leurs alliés ont répandue partout, c’est dans les interminables et horribles siècles qui ont précédé qu’elles résident, ce que décrivent si bien les cartes historiques du monde.

Je ne souhaite pas que le monde soit jugé, défini et dirigé par les idées et les perceptions européennes. Je crois à la responsabilité et à la culpabilité collective, et je tiens l’Europe pour responsable de la plupart des conflits, divisions et scénarios de cauchemars que nous vivons actuellement sur cette planète Terre.

Nous avons besoin d’unité, et nous y travaillons.

Il serait impensable pour la Chine de commencer à dénigrer les manières de voir de l’Afrique du Sud ou du Brésil.

Le Venezuela ne se mettrait jamais à critiquer la culture russe, ou la manière de faire des Russes.

Avant que mon dernier film documentaire ne soit diffusé par Telesur, à travers l’Amérique Latine et le monde entier – un film sur les terribles bidonvilles de Nairobi, créés par le cauchemar capitaliste kenyan – l’une des personnalités de premier plan du réseau nous a demandé de retirer du film les passages dans lesquels l’ambassadeur vénézuélien, ainsi que quelques politiciens kenyans, répétaient à l’envi que seule l’adoption du modèle vénézuélien pourrait sauver leur pays.

L’argument avancé par la chaine de télévision la plus influente d’Amérique latine était clair : « C’est une insulte de diffuser ainsi un officiel vénézuélien de haut rang [NDT : tenant de tels propos]… La grande nation kenyane connait et trouvera son propre chemin pour avancer. »

Je n’étais pas vraiment d’accord, mais j’ai compris le principe. L’argument était plein de respect pour ce lointain pays africain qui souffrait, et pour son peuple.

Les camarades vénézuéliens refusaient d’imposer le chemin que doivent suivre leurs frères et sœurs d’Afrique.

La Chine adopte une attitude identique : « Si vous avez besoin de nous, nous vous aiderons, mais n’attendez pas de nous que nous débarquions pour vous enfoncer notre système dans la gorge ! Et nous ne vous jugerons pas. Nous ne vous dirons pas qui vous êtes, ni quoi faire ! »

* * *

J’écris ceci à Maseru, la capitale du Lesotho, qui vient de connaître un coup d’État avorté. Je suis assis au café de l’Alliance Française… Trois blancs sont assis à la table la plus proche, et parlent en allemand. Malheureusement, je les comprends.

Ils sont en train d’affirmer que l’Union Africaine et la CDAA (Communauté de Développement d’Afrique Australe) sont pathétiques et inutiles. Ils méprisent cette partie du monde. Ils sont venus y prêcher. Ils sont pleins « d’idées » pour changer l’Afrique, pour la pousser dans leur direction. Je ne sais pas s’ils travaillent pour une banque ou pour l’Union Européenne.

Je ne veux rien avoir à faire avec eux. Je ne veux pas qu’ils continuent à diriger ce monde. Ils sont venimeux, toxiques.

A quelques minutes de marche de là, je vois des hommes et des femmes de la police sud-africaine. Pretoria a agi immédiatement après le coup d’État dans le pays voisin ; à la demande de ce dernier, ils ont envoyé des forces d’élite de la police pour protéger le gouvernement et les institutions-clé. Tout comme le Brésil en Amérique du Sud, l’Afrique du Sud s’investit directement pour améliorer la vie dans son coin du monde.

Spontanément, je m’approche d’une femme qui vend des fruits à un coin de rue, comme pour me laver de toute cette rhétorique néo-colonialiste européenne :

« En qui avez-vous le plus confiance : les Sud-Africains, ou les Européens ? »

Elle rit, pensant que je plaisante :

« Mais… ce sont nos frères et sœurs », dit-elle en tendant la main vers les policiers sud-africains. « Deux de mes sœurs vivent dans leur pays. Nous sommes au courant de tout ce qui se passe là-bas… Toutes leurs réussites et tous leurs problèmes… »

Alors que je monte dans la navette qui doit me conduire vers le petit aéroport de Maseru, pour une raison inconnue, je me sens léger, heureux, et plein d’espoir.

André Vltchek

 

Article original : A Shameful Obession: Are Europe’s Horrid Crimes Forgiven? (counterpunch.org, anglais, 12-09-2014)

Traduit par Etienne et revisé par Goklayeh pour vineyardsaker.fr

 

André Vltchek est romancier, cinéaste et journaliste d’investigation. Il a couvert des guerres et des conflits dans des dizaines de pays. Le résultat en est son dernier livre: « La lutte contre l’impérialisme occidental ». « Pluton » a publié sa discussion avec Noam Chomsky: « Du terrorisme occidental ». Son roman « Point de non-retour », acclamé par la critique politique, est réédité et disponible. « Océanie » est son livre sur l’impérialisme occidental dans le Pacifique Sud. Son livre provocateur sur l’Indonésie post-Suharto et le modèle fondamentaliste de marché a pour titre « Indonésie – L’archipel de la peur ». Son long métrage documentaire, « Le gambit Rwandais » porte sur l’histoire du Rwanda et le pillage de la République Démocratique du Congo. Après avoir vécu de nombreuses années en Amérique latine et en Océanie, Vltchek réside et travaille actuellement en Asie de l’Est et en Afrique. On peut le contacter via son site internet ou son compte Twitter.

9 août 2014

La Négresse d’Espagne

Le bâtisseur de Versailles, le Roi-soleil, l’un des plus grands rois de France, qui fit briller le royaume sur l’Europe entière, fut humilié par son épouse Marie Thérèse d’Autriche en mettant au monde un enfant… noir, devant le tout Versailles. Il faudra convenir que le luxe le plus insolent cotoie, la plupart du temps, la misère morale la plus basse ! 

 SCANDALE À LA COUR

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LA REINE MARIE-THÉRÈSE ACCOUCHE D'UN BÉBÉ NOIR

Nul dans le long passé du royaume n’a vu reine si bien louée que notre présente souveraine, Marie-Thérèse. Sa conduite, sa sagesse, sa raison, tout en elle est célébré. Elle a du mérite, de l’exactitude dans l’accomplissement de ses devoirs, de l’attachement pour son époux, de la majesté dans les grandes heures, de l’agrément dans les plus discrètes. Songer qu’elle fut l’héritière à Madrid du plus puissant trône de tous les temps, ce fameux empire de Charles Quint sur lequel le soleil ne se couche jamais ! On observe pourtant chez elle une grandeur simple, naturelle, indépendante du geste et de la démarche, comme ignorante de sa haute naissance. Sa bonté paisible et son calme s’accompagnent de tant de vertus que sa modestie ne les peut couvrir. Elle semble ne s’abandonner qu’à ses chapelets, négliger les artifices de son ajustement, céder en tout lieu à son tempérament raisonnable et n’obéir qu’à la froide raison du devoir. Dans la cour de France, si futile, engageante et enjouée, elle promène un air espagnol de gravité religieuse qui inspire le respect. C’est dire avec quels égards les grands du royaume ont gagné, le mois dernier, ses appartements lorsque la nouvelle s’est répandue que Sa Majesté entrait en couches.

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Il y a trois ans, déjà au mois de novembre, en 1661, la reine avait offert au royaume un fils, le dauphin Louis. Il y a deux ans, encore en novembre, une petite fille lui était née, Anne-Elisabeth, très vite décédée malheureusement, pour la plus grande peine de tous, et d’abord du roi. Et voilà que, toujours en novembre, l’arrivée d’un troisième enfant venait couronner un mariage heureux et un règne paisible. Félix, le chirurgien de la reine, l’assistait dans son travail. A leurs côtés, l’abbé de Gordes, présentement évêque de Langres, son premier aumônier, les accompagnait de ses prières. La naissance fut longue et bien fatigante pour Sa Majesté mais, à la nuit tombée, c’est une jeune princesse, Marie-Anne, qui fut présentée aux grands du royaume assemblés derrière une barrière dans la chambre même de la reine selon la coutume qui veut que les héritiers du plus brillant trône d’Europe apparaissent au monde au vu et au su de leurs futurs sujets. Et là, le scandale éclata.

A LA VUE DU BÉBÉ LE CONFESSEUR DE LA REINE MANQUE DE S'ÉVANOUIR

Tout d’abord, à la grande surprise de chacun, lorsqu’il s’approcha du bébé pour le bénir, l’abbé de Gordes fut pris d’un malaise. On dut le soutenir. Pis encore, comme essoufflé ou stupéfait, il s’évanouit d’affliction. L’effet fut prodigieux. Les courtisans présents se bousculaient. On cherchait à voir, on s’empressait, on se bousculait, on se tourmentait, on s’interrogeait, on s’agitait. Bientôt, la surprise tourna à l’ahurissement lorsque l’enfant, ainsi que l’exige la tradition, fut présenté à bout de bras aux invités. Le temps d’un regard, la stupeur imposa un silence de tombe là où, un instant plus tôt, caquetaient les piaillements d’une volière. Alors surgit l’éclat de rire tonitruant du prince de Condé. Puis son commentaire : « Mon Dieu, mais il est noir ! N’a-t-il pas tout l’air d’un petit Maure ? » 

 

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On connaît monsieur le Prince : à défaut d’une grande taille, la naissance lui a livré en gros un air de hauteur, de fierté, de commandement, d’assurance et de morgue. Indiscret, grand parleur, impétueux, altier, entreprenant, on dirait que, où qu’il aille, il marche des épaules, bouscule, renverse et triomphe. Nul autre artificier n’eût pu allumer plus vite la mèche. A peine avait-il parlé, crié plutôt, et ri, ou plutôt raillé, que la rumeur s’enflamma. Quel moyen au Louvre de demeurer immobile quand tout marche, se remue, court, piaffe, fourgonne ­et se laisse emporter au torrent des ­commentaires ? A son ­arrivée, la foule déversait des ­torrents ­de louanges pour notre chère reine. Dès qu’elle s’égailla, elle n’eut plus qu’un bouil­lonnement de fleuve en crue pour médire d’elle. N’attendez pas de franchise, de candeur, de bienveillance ou de générosité chez celui ou celle qui s’est livré à la cour. Tel le feu dans la plaine asséchée du mois d’août, mille explications insinuantes se répandirent dans les couloirs et les salons.

Soudain, tout ce qui faisait le charme de la reine contribua à alourdir son dossier d’accusation. Elle était timide, petite, gourmande et il fallait traverser de vastes landes ennuyeuses comme la pluie avant de trouver la petite prairie de son charme. Sous l’écorce de sa politesse coulait une sève froide et corrompue. La veille, ces intrigants, empressés et obséquieux, prêtaient des grandeurs romaines à Marie-Thérèse d’Espagne ; à présent, ils lui reprochaient de rester enfermée avec ses dames de compagnie, ses nains, ses confesseurs et son fameux chocolat, sa seule fantaisie – avec le jeu dont elle a pris le goût à Paris et auquel elle consacre des sommes royales au grand (mais muet) déplaisir de monsieur Colbert. Son innocence même tournait à son désavantage. Hier on trouvait touchant qu’elle invitât les maîtresses de son époux le roi à venir prier avec elle. Désormais, on y voyait malice. Et on riait sans se dissimuler de cette première dame de France qui, pour atténuer sa petitesse, chaussait des talons si hauts qu’ils la faisaient souvent tomber. Il suffit d’un instant pour que d’une sainte la cour fît une pestiférée. Plus tôt, on lui prêtait une vertu sévère qui n’entrait pas dans les faiblesses humaines ; à présent on lui attribuait des faiblesses qui la chassaient de toute espèce de vertu.

LE ROI DEMANDE AU LIEUTENANT DE POLICE DE MENER L'ENQUÊTE

Un grand silence se fit lorsque le roi enfin arriva au chevet de son épouse et de sa fille. Chacun s’était retiré. Ne restaient dans l’appartement que quelques dames de l’entourage de la reine, son chirurgien et son confesseur que les sels avaient ramené à lui. On murmurait en espagnol. L’heure n’était plus à fournir des prétextes de plaisanterie mais des explications. Dans un mélange savoureux de termes castillans et de mots français, la camarera mayor de la reine évoqua devant le roi le péché de gourmandise de sa maîtresse et son inclination coupable pour le chocolat dont, à force d’abus, une couche épaisse avait tapissé les entrailles de la souveraine au point d’altérer le teint de l’enfant qu’elle portait. Sa Majesté ne parut point convaincue et s’enquit auprès du chirurgien de sa propre interprétation. Sans exclure la vraisemblance de ce raisonnement, M. Félix évoqua l’intimité de la reine et de son nain préféré, le petit Nabo, ramené il y a quelques années du Dahomey par l’amiral de Beaufort.

Les chastes pirouettes et les innocentes facéties de cette pittoresque créature faisaient en effet de longue date le bonheur des appartements espagnols du palais et la joie de la reine qui, comme dans un conte mahométan, avait rebaptisé Nabo « Osmin ». Depuis qu’elle s’était entichée de lui, la fascination du jeune homme s’accompagnait en retour d’une telle vénération qu’il couvait sans cesse sa maîtresse de regards affectueux dont l’élan pouvait avoir troublé les mécanismes de reproduction de Sa Majesté. Agacé, le roi haussa les épaules et, fixant d’un œil sombre le médecin, lâcha ces mots lourdement sceptiques : « Fallait-il qu’il eût le regard pénétrant ! » Sur quoi, le roi ajouta qu’il se demandait si le chirurgien était bien instruit des mystères de la conception. Puis il se retira et pria le lieutenant de police du royaume, monsieur de La Reynie, de mener enquête avec diligence et, s’il convenait, de la pousser aux extrémités. Il semble que le cœur de la reine voulut se fendre mais elle reçut cet ordre avec tout le respect, toute la fermeté et toute l’humiliation que méritait un si lourd soupçon, mais qu’allégeait la pureté de sa conscience. A peine ajouta-t-elle que cette naissance était une mortification que Dieu lui faisait souffrir mais que son cher époux rayerait vite l’article de l’infidélité sur la mémoire de ses défauts. Puis elle ordonna à sa compagnie de répondre sans détours aux questions de monsieur de La Reynie.

VINGT ANS APRÈS, UNE JEUNE FILLE NOIRE ARRIVE À NOTRE-DAME DE MEAUX

La tâche pour lui n’était pas simple. On connaît ces dames espagnoles : elles impressionnent fort à force de se taire et se rendent importantes par des silences soutenus. Une inflexion de voix, un geste à peine esquissé, une ébauche de sourire vite retenu et elles se jettent sur leur prie-Dieu pour confesser d’imaginaires péchés de commérage. Pourtant les faits sont les faits et deux d’entre eux sont à présent établis. D’une part, le jeune Nabo a disparu et nul ne l’a revu. depuis la naissance de la petite princesse. D’autre part, plus la date des relevailles approchait, plus la reine avait paru à tous tourmentée, inquiète, lasse et sans agrément, comme si, au lieu d’un bonheur et d’un sou­lagement, sa conscience appréhendait questions et perquisitions. Du moins telle était la rumeur qui parcourait le Louvre. Tout à leur affaire, fines mouches et mauvaises langues insinuaient ainsi que la reine se serait consolée en petit (tout petit en vérité) comité d’être belle et vertueuse inutilement tandis que son époux ne cachait pas son intimité avec madame Henriette d’Angleterre, sa belle-sœur, et avec mademoiselle de La Vallière. En réalité, notre journal a eu connaissance du rapport de monsieur de La Reynie et ses conclusions ne mettent nullement en cause la fidélité de la souveraine.

C’est monsieur Fagon, premier chirurgien du roi, qui fournit l’explication d’un mystère qui n’en est point un. L’accouchement avait été éprouvant pour la reine et l’on pensa même qu’elle allait y perdre la vie. Mais il l’avait été aussi pour le bébé qui, tandis qu’il sortait des entrailles de sa mère, manqua d’air. Au point de paraître à son arrivée non pas noir mais violacé. Seulement le jour tombait, l’éclairage des appartements était à la pénombre, le feu alimenté sans relâche avait encore aggravé par ses fumées l’obscurité, et nul, dans cette demi-nuit, ne pouvait distinguer le noir du bleu, du marron, du gris ou du violet. Monsieur le Prince crut avoir vu ce qu’il n’avait point vu mais qui l’eût amusé de voir, il le claironna et les importants sans importance de la cour, enchantés de voir une dévote soudain expulsée chez les coquettes, se firent un devoir de répandre une rumeur aussi fielleuse que menteuse. 

Soulagée d’être relevée d’un si odieux discrédit, la reine fut bientôt accablée d’une autre douleur quand sa petite fille, la princesse Marie-Anne, fut déclarée morte quarante jours plus tard, le 26 décembre 1664, non sans avoir été baptisée. Grâce à Dieu et à sa providence, la santé du dauphin Louis n’offre aucune alarme et, à 3 ans, il semble croître fort comme un tronc et beau comme un lys. Toutefois, il y a déjà deux ans, la princesse Anne-Elisabeth avait également passé après quelques jours seulement. Les médecins s’interrogent sur les sangs du couple royal. Ne sont-ils pas trop proches ? Le roi avait pour mère Anne d’Autriche, qui était la sœur de Philippe IV, le père de la reine. De fait, ils sont doubles cousins germains. Les mystères des humeurs internes et de la circulation du lymphatique demeurent bien obscurs à la science mais certains se demandent à la faculté si, en ces matières de conception, la variété des sangs ne mérite pas plus considération que leur pureté…

INCONNUE, MAIS DE FORT BONNE ÉDUCATION

 

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Ainsi s’achevait il y a une quarantaine d’années notre article consacré à la naissance de la princesse Marie-Anne et il semblait alors que l’Histoire avait tourné la page. Le caractère de la reine jugeait pour elle et lui attirait toute sorte de confiance. A sa mort, en 1683, quand Sa Majesté lui rendit hommage en avouant que c’était la première fois qu’elle lui causait un chagrin, le scandale de l’enfant noir semblait enterré au fond des mémoires. Jusqu’à ­ce qu’apparaisse une adolescente noire chez les cha­noinesses de l’abbaye Notre-Dame de Meaux. Inconnue mais de fort bonne éducation, elle venait d’un village proche de Cahors où elle avait été élevée par un ancien valet de la cour. Nul ne prêta grande attention à cette novice. D’où la stupéfaction générale, une dizaine d’années plus tard, le jour où elle prit le voile sous le nom de sœur Louise-Marie de-Sainte-Thérèse au couvent des bénédictines de Moret-sur-Loing, à proximité de Fontainebleau. Non que ces trois prénoms aient étonné particulièrement. Mais plusieurs hauts personnages lui firent l’honneur d’assister à la cérémonie.

Si l’effet fut considérable dans la petite communauté religieuse, nul à la cour ne s’étendit en explications sur ce mystère et, la surprise retombée, le silence et l’oubli auraient vite retrouvé leurs aises coutumières au couvent si princes de sang et membres de la cour n’avaient continué de rendre de brèves visites à la recluse de Moret-sur-Loing. Que cherchaient-ils ? Chacun se posait la question, et chacune. Et de répondre que sœur Louise-Marie de Sainte-Thérèse avait sans doute des dons en occultisme. En ces dernières années de règne du Grand Roi, un goût pour l’astrologie et la divination semblait en effet

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emporter la société au point que Sa Majesté s’en était agacée et donnait à Versailles la chasse aux tables tournantes. Les passages de Madame de Maintenon elle-même auprès de la religieuse achevèrent d’intriguer. Jamais la première dame du royaume n’eût contrevenu aux souhaits de son souverain. Elle venait donc pour d’autres et mystérieux motifs. Sans doute chrétiens. Le roi, bon père pour tous ses enfants, ne se résignait peut-être pas à abandonner la fille de Marie-Thérèse, victime avec Nabo d’une faiblesse passagère à laquelle lui-même, des années durant, n’avait cessé de s’abandonner.

Source : Parismatch.com

 

 

 

25 mars 2014

Poutine 1er, Empereur de Russie

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Nous nous demandions, dans un précèdent post, si Vladimir Poutine serait le digne héritier des vaillants « kamarads » qui savaient se faire respecter des terroristes occidentaux ? La réponse, à la lumière des récents évènements d’Ukraine, semble claire et sans la moindre ambiguïté : Oui, il ya de forte chance qu’il devienne le digne héritier des Khrouchtchev, Brejnev et de tous les ex dirigeants de l’ex U.R.S.S qui flanquaient la frousse aux occidentaux… Et, même aux nazis qui battirent en retraite devant l’armée rouge soviétique… ! On reconnait bien là, dans les récents évènements d’Ukraine, la marque des lâches qui bombardèrent la petite nation du petit nègre

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Gbagbo, pour une petite élection tropicale bâclée. Qu'auraient-ils fait si Gbagbo avait osé annexer un territoire voisin ? Trêve de plaisanteries ! Plus sérieusement, on aimerait voir la France monter une opération « Licorne » en Crimée pour y rétablir la légalité constitutionnelle, comme en Côte d’Ivoire. Seulement, je me pose une question : Pendant la seconde guerre mondiale, les français avaient peur des allemands, les allemands, eux, des russes. A quoi ressemblera donc l’armée française face à l’armée rouge ?

 

Discours du Président Vladimir Poutine sur l’intégration de la Crimée à la Fédération de Russie

 (…) Chers collègues,

Comme un miroir, la situation en Ukraine reflète ce qui se passe et ce qui s’est passé dans le monde au cours des dernières décennies. Depuis la dissolution de la bipolarité sur la planète, nous n’avons plus de stabilité. Les principales institutions internationales ne sont pas renforcées ; au contraire, dans de nombreux cas, elles se dégradent gravement. Nos partenaires occidentaux, menés par les États-Unis d’Amérique, préfèrent ne pas être guidés par le droit international dans leurs politiques concrètes, mais par la force des armes. Ils en sont venus à croire en leur exclusivité et à leur exceptionnalisme, à croire qu’ils peuvent décider eux-mêmes ce que doivent être les destinées du monde, à croire qu’ils sont les seuls à être toujours dans leur bon droit. Ils agissent à leur guise : ici et là, ils utilisent la force contre des États souverains, créant des coalitions sur la base du principe « Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous. » Afin de donner un semblant de légitimité à leurs agressions, ils forcent les organisations internationales à adopter les résolutions nécessaires, et si pour quelque raison cela ne fonctionne pas, ils ignorent tout simplement le Conseil de sécurité de l’ONU et même l’ONU dans son ensemble.

Cela s’est produit en Yougoslavie ; nous nous souvenons très bien de l’année 1999. Il était difficile de croire, même en le voyant de mes propres yeux, qu’à la fin du XXe siècle, l’une des capitales de l’Europe, Belgrade, était soumise à une attaque de missiles pendant plusieurs semaines, avant que l’intervention réelle n’ait lieu. Y a-t-il eu une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur cette question, autorisant de telles actions ? Rien de tel. Puis ils ont frappé l’Afghanistan, l’Irak, et ils ont franchement violé la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Libye, quand, au lieu d’imposer la zone dite d’exclusion aérienne au-dessus de ce pays, ils ont également commencé à le bombarder.

 Il y a eu toute une série de révolutions « colorées » contrôlées depuis l’extérieur. De toute évidence, les populations de ces pays, dans lesquels ces événements ont eu lieu, en avaient assez de la tyrannie et de la pauvreté, de leur manque de perspectives ; mais ces sentiments ont été cyniquement mis à profit. Des normes qui ne correspondaient en aucune façon aux modes de vie, aux traditions ou aux cultures de ces peuples leur ont été imposées. En conséquence, au lieu de la démocratie et de la liberté, il y eut le chaos, les flambées de violences et une série de bouleversements dramatiques. Le « Printemps arabe » s’est transformé en « Hiver arabe ».

Des événements similaires se sont déroulés en Ukraine. En 2004, pour faire passer leur candidat aux élections présidentielles, ils ont concocté une sorte de troisième tour qui n’était pas prévu par la loi. C’était un simulacre absurde, un détournement grossier de la constitution. Et maintenant, ils ont jeté au pouvoir une armée de militants organisés et bien équipés.

Nous comprenons parfaitement ce qui se passe ; nous comprenons que ces actions ont été dirigées contre l’Ukraine et la Russie et contre l’intégration eurasienne. Et tout cela alors que la Russie s’efforçait d’engager un dialogue avec nos collègues de l’Ouest. Nous proposons constamment la coopération sur toutes les questions clés ; nous voulons renforcer notre niveau de confiance et nous voulons que nos relations se fassent sur un pied d’égalité, et soient ouvertes et équitables. Mais nous n’avons vu aucune mesure réciproque.

Au contraire, ils nous ont menti à plusieurs reprises, ils ont pris des décisions dans notre dos, ils nous ont placés devant des faits accomplis. Cela s’est produit avec l’expansion de l’OTAN vers l’Est, ainsi qu’avec le déploiement d’infrastructures militaires à nos frontières. Ils nous répétaient à chaque fois la même chose : « Eh bien, cela ne vous concerne pas. » Facile à dire.

Cela s’est produit avec le déploiement d’un système de défense antimissile. En dépit de toutes nos appréhensions, le projet a été mis en place et va de l’avant. Cela s’est produit avec les atermoiements sempiternels dans les négociations sur les questions de visa, les promesses d’une concurrence loyale et le libre accès aux marchés mondiaux.

Aujourd’hui, nous sommes menacés de sanctions, mais nous subissons déjà de nombreuses limitations qui ont un impact majeur pour nous, pour notre économie et pour notre nation. Par exemple, toujours à l’époque de la guerre froide, les États-Unis et par la suite d’autres nations ont dressé une grande liste de technologies et d’équipements qui ne pouvaient pas être importés par l’URSS, créant pour cela le Comité de coordination pour le contrôle multilatéral des exportations. Aujourd’hui, il a officiellement été dissout, mais seulement formellement, et en réalité, de nombreuses limitations sont toujours en vigueur.

En bref, nous avons toutes les raisons de supposer que l’infâme politique d’endiguement conduite aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles se poursuit aujourd’hui. Ils sont constamment en train d’essayer de nous confiner dans un coin parce que nous avons une position indépendante, parce que nous la maintenons et parce que nous appelons les choses par leur nom et ne nous engageons pas dans l’hypocrisie. Mais il y a une limite à tout. Et avec l’Ukraine, nos partenaires occidentaux ont dépassé les bornes, en jouant les durs et en agissant de façon irresponsable et non professionnelle. (Applaudissements)

Après tout, ils étaient pleinement conscients du fait qu’il y a des millions de Russes vivant en Ukraine et en Crimée. Ils doivent avoir vraiment manqué d’instinct politique et de bon sens pour ne pas avoir prévu toutes les conséquences de leurs actes. La Russie s’est trouvée dans une position d’où elle ne pouvait pas se retirer. Si vous compressez le ressort au maximum, il se détendra avec vigueur. Vous devez toujours vous souvenir de cela.

Aujourd’hui, il est impératif de mettre fin à cette hystérie, de réfuter la rhétorique de la guerre froide et d’accepter l’évidence : la Russie est un participant indépendant et actif dans les affaires internationales ; comme d’autres pays, elle a ses propres intérêts nationaux qui doivent être pris en compte et respectés. (Applaudissements)(….)

 Discours de Vladimir Poutine à la Douma

 Source : mondialisation.ca

 

25 février 2014

Sciatique et Saut en Hauteur

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A force de sauter les clôtures, depuis déjà plus de 10 ans malgré son âge avancé, le burkinabé génocidaire a fini par développer une sciatique : On est puni par où l'on pèche dit le sage !

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25 février 2014

Match Retour en Centrafrique !

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Les soudanais et les tchadiens musulmans ont tenté de faire en Centrafrique ce que les maliens, guinéens et les burkinbé ont fait en Côte d'ivoire. Sauf que les centrafricains ne sont pas des ivoiriens pacifistes adeptes de LUXURE. Les centrafricains contrairement aux ivoiriens prennent la défense de leur dignité en main. Le images de la centrafrique sont, sans aucun doute, le cauchemar et la crainte de la djoulaterie ouest-africaine qui s'est attelée à massacrer les ivoiriens dans leur propre pays depuis le 19 septembre 2002 !

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A Bangui, la violence et la peur

En mars 2013, la prise du pouvoir à Bangui par les milices musulmanes du Seleka s’est accompagnée d’un cortège de 2 000 morts et d’un million de déplacés. Un an plus tard, les ex-victimes se sont muées en bourreaux. Pour les anti-balaka chrétiens, la soif de vengeance semble inextinguible. Ni la présidente, Catherine Samba-Panza, ni les 1 600 soldats de l’opération Sangaris, ne calment le jeu. Le 15 février, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a annoncé un renfort de 400 hommes, précisant que « ça sera plus long que prévu parce que le niveau de haine et de violence est plus important qu’on imaginait ».Ci-dessus: Lundi 17 février, des gamins des rues jouent aux guerriers autour d’un véhicule blindé de l’opération Sangaris.

Source : http://www.parismatch.com

 

 

2 janvier 2014

Bonne Année !

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2 janvier 2014

Mandela : Traitre ou Héros ?

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Frederik de Klerk et Nelson Mandela reçoivent conjointement le Prix Nobel de la Paix en 1993

Selon Luis Basurto, à l’image de Jean-Paul Pougala, Mandela ne serait pas le héros que l’on croit. Sa béatification et canonisation par les terroristes occidentaux est hautement suspecte. Cela ne serait qu’un message subliminal adressé aux nègres lobotomisés, ainsi invités à accepter l’inacceptable et à pardonner l’impardonnable. Cet article ne fait que davantage nous conforter dans notre intime conviction : Mandela a trahit l’Afrique !

 

 Pourquoi l’Occident adore Mandela ? L’icônisation et la sanctification d’un conciliateur et pacificateur utile

 

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L’unanimisme est suspect. Statufié de son vivant, l’homme politique Mandela fut et reste toujours très utile aux puissants et aux puissances d’Occident depuis les années 1990. Ceci explique son Prix Nobel de la Paix –prix bien décrépit et discrédité on le sait- décerné en 1993. Les propos répétés à l’occasion de son décès par les médias et les dirigeants occidentaux, comme incantations  universelles, disent, ressassent, répètent  que ce fut l’homme de la paix, de la réconciliation et du pardon. Un prêt-à-penser, un vaccin anti-1789, un kit idéologique en papier cadeau faisant fonction d’antidote définitif contre cette fâcheuse tendance des peuples opprimés, des classes sociales opprimées, des gueux de partout dans notre planète, à résister et essayer de s’émanciper y compris violemment, à lutter avec tous les moyens possibles, à se battre radicalement, à se révolter et à faire des révolutions pour tourner pour de vrai les pages et périodes sombres de l’histoire, de leur histoire.

Le dernier Mandela, non-violent, pacifique, conciliateur, indulgent et « pardonneur », amnistiant les oppresseurs, les bourreaux et les criminels, est proposé comme une voie unique à suivre, la voie par excellence, en réalité comme un antidote idéologique contre les luttes de libération nationale et les luttes des classes opprimées, où ceux d’en bas se rebiffent, en concrétisant des processus qui ne sont pas des dîners de gala. Le message des puissants du monde, du monde occidental tout au moins, est subliminal.  Résignez-vous, patientez, acceptez l’ordre injuste du monde, ordre « naturel » et si par hasard vous gagnez une guerre sociale, si vous réussissez une révolution émancipatrice, si vous menez à son terme une guerre de libération nationale faites comme Mandela, épargnez-nous, pardonnez-nous, décrétez l’amnistie au nom de la paix et de la réconciliation. Pour l’heure nous restons impitoyables, nos guerres –économiques et sociales contre les dominés à l’intérieur des frontières ou internationales, colonialistes, néocolonialistes, impérialistes, de caractère économique ou militaire à l’extérieur de nos frontières-  sont sans quartier mais que voulez-vous, c’est plus fort que nous. Pour les classes et castes dominantes, pour les pays impérialistes, colonisateurs et néo colonisateurs, la pensée Mandela est une police d’assurance pour survivre et même reprendre le pouvoir en cas de défaite.

Les prises de position de Mandela sur le devenir du monde restaient sans trop d’incidence sur le cours des choses, et sans coûts personnels ni trop de risques pour lui. Il aurait pu par contre influencer profondément le devenir de son pays dans les années 1980-90 pour obtenir une transformation radicale, de fond en comble, mais il ne le fit pas, en agissant par contre de sorte que l’appareil économique de l’apartheid réussisse à survivre entièrement ou presque et que les criminels de ce système abominable soient amnistiés, pardonnés.

Béatification et canonisation de son vivant

Avant Mandela rien, pendant Mandela ce seul soleil brillait, après Mandela ce serait l’angoisse et peut-être le chaos ! Cette vision des choses, cet imaginaire construit patiemment, imaginaire ahistorique, déraciné des réalités sociales, des réalités concrètes, d’une Histoire complète et complexe, a et eut  une utilité, une finalité bien concrète mais pas toujours facile à déceler. Au-delà des desseins, ambitions et projets personnels du personnage Mandela, une dialectique fut alimentée des deux côtés par lui-même et par ses ennemis et geôliers. Mandela n’était pas bien sûr exempt d’ambitions personnelles et dès le milieu des années 1980 les tenants de l’Etat d’apartheid qui le choisirent comme interlocuteur privilégié et quasiment unique surent alimenter le mythe de sa personne et flatter l’homme, sa personne physique. Leur pari ne fut pas erroné, ne fut pas vain. Mandela prit la tête d’une transition politique où les racistes et ségrégationnistes sud-africains eurent une sortie honorable, en bon ordre mais de la scène visible seulement, avec la fin de leur modèle politique, de leur abomination de modèle. Ce fut une fausse sortie, un faux départ car ils choisirent seulement de se faire plus discrets voire très discrets, de passer à une semi pénombre pour mieux conserver le cœur du pouvoir, à savoir l’appareil, la machine économique, le vrai pouvoir et garder aussi toujours le contrôle presque direct de l’armée et des polices. La médiation politique fut laissé fondamentalement aux autochtones africains, qui devinrent gestionnaires, fondés de pouvoir, fusibles bien visibles garants de l’ordre social et de la pérennité du système économique toujours dans les mains des Blancs, dominé par eux.

Le culte de la personnalité et le mythe de l’homme providentiel restent des dérives de du politique que les medias et les intellectuels d’Occident décrient s’agissant des pays et des régimes combattus, désignés comme ennemis ou rivaux détestés à l’Est, en Orient ou au Sud. Dérives, et que cela soit dit au passage, qu’ils ne dénoncent guère ou pas du tout dans ses propres rangs s’agissant de ses rois, princes, monarques et caudillos modernes, y compris ceux des régimes « républicains ». Par contre s’agissant de Mandela le culte de la personnalité ne fut pas, ne l’est absolument pas, critiqué ni même repéré ou soupçonné. La force du mythe est énorme. La mystification construite patiemment est trop puissante.

Personnage humain –licence de pléonasme à la main- avec ses vertus et ses défauts, Mandela ne fut guère présenté, tout au moins en dehors des frontières de l’Afrique du Sud, comme un personnage complexe et contrasté, avec ses zones de lumière mais aussi ses zones  d’ombre par ses thuriféraires sud-africains et les médias du monde occidental. Les médias occidentaux essayaient de se racheter une image de probité en misant sur l’amnésie collective après des décennies de mépris et d’intoxication médiatique qu’ils avaient organisé contre les combattants anti-apartheid sud-africains. La radicalité atteinte par Mandela, son intransigeance de la fin des années 1950 et début des années 1960 s’estompa après plus de deux décennies de prison. Il devint ensuite, fatigué, vieilli, amoindri et malade, l’homme des dialogues personnels avec l’Etat de l’apartheid, des compromis et compromissions, fini par ne revendiquer en synthèse que le droit de vote des Noirs et l’abolition de l’appareil, de l’édifice législatif ségrégationniste. Enfonçant des portes déjà grandes ouvertes.

La démocratie formelle, la fiction démocratique, pas moins mais fondamentalement pas plus pour clore une période très sombre de l’histoire de cette partie de l’extrême méridional de l’Afrique, de l’Azanie. Une période trop longue et meurtrière qui ne survécut que grâce à la grand cruauté des colons européens racistes et aux complicités et lâchetés de l’Occident blanc et de ses sous-fifres qui soutirent ce terrible système colonial, cette abomination contemporaine, presque jusqu’à l’avant-veille de sa chute. Ce minimalisme « mandeliste » donna le résultat que l’on connaît à présent, à savoir un pays très clivé, très polarisé socialement et économiquement, champion mondial de l’inégalité, avec une énorme violence social, un système économique intracolonial, crypto-ségrégationniste,  fondamentalement inchangé. La colonialité interne dans ce pays, dans cette partie du monde, reste inchangée et elle est toujours le pilier de l’ordre toujours en vigueur. Les classes dominantes sud-africaines à présent sont, comme en Amérique latine ou aux USA, héritières et petites-filles directes des colons envahisseurs, conquérants spoliateurs, créolisés entre temps, ayant rompu les amarres avec les métropoles coloniales pour essayer de pérenniser une colonialité interne et ayant accepté un aggiornamento.

Mandela fut cependant exigent et radical dans ses prises de position sur la politique internationale, critiquant voire conspuant parfois les USA et Israël. Cette dualité nous rappelle la schizophrénie mexicaine en vigueur pendant sept décennies à l’époque du parti quasi unique, le social-démocrate PRI –Partido Revolucionario Institucional- ce fils indigne de la Révolution mexicaine des années 1910, avec une politique étrangère plutôt progressiste mais à l’intérieur des frontières nationales mexicaines restant extrêmement réactionnaire et répressif.

L’apartheid est mort, vive le néo-apartheid !

L’apartheid était un système mourant, il allait tomber plus tôt que plus tard. Le Etat d’apartheid cherchait une transition pour sauver les meubles, mais aussi les immeubles, les mines, les terres, les ressources… tout sauver in fine et ne pas seulement la peau de leurs dirigeants. Et ils l’obtinrent ! Ils ne furent ni jugés et emprisonnés, ni jetés à la mer, ni dépossédés. Leur crainte était de se voir quittant massivement le pays comme les Pieds Noirs français d’Algérie en 1962. Ils changèrent tout, l’apartheid politique fut aboli, un nouveau régime avec une constitution acceptable, dans les standards occidentaux, fut votée, un Président noir fut alors élu dans le personne de Mandela et d’autres présidents noirs, Mbeki et Zuma, suivirent avec l’ANC incrustée à vie, devenue parti-Etat, gérant les affaires et garantissant  l’ordre social. Et vingt ans après 1994, en faisant le bilan nous pouvons constater l’état pas réjouissant des majorités noires et « de couleur » dans le domaine économique et social.

Tout changea pour que pas grande chose ou rien ne change, comme disait l’autre dans Le Guépard. L’apartheid était mourant, mis en échec par l’impasse économique, social et politique, mais aussi militaire de la fin des années 1980. S’agissant de ce dernier volet il ne faut pas, surtout pas, oublier l’impasse des troupes sud-africaines de l’apartheid face aux combattants cubains, angolais et namibiens à la fin des années 1980 où elles furent mises en échec et contraintes à quitter l’Angola et à reconnaître l’indépendance de la Namibie en évacuant aussi ses troupes d’occupation de ce pays. On ne reconnaît pas, surtout pas assez, et l’on occulte même, le rôle capital de Cuba dans les luttes anticoloniales en Afrique lusophone  et la mise en déroute des troupes de l’apartheid.

Mandela préempta, s’appropria, des rapports et négociations avec l’Etat blanc raciste pour négocier seul ou presque, biaiser et brader une lutte profonde et ancienne contre l’apartheid. Les questions à poser, impertinentes, iconoclastes, seraient : Mais quand Mandela capitula ou fut retourné ? ; Ce fut un processus conscient et voulu ou le résultat de l’addition des compromissions et renonciations pas toujours très visibles mais qui rassemblées donnèrent le résultat que l’on peut constater de nos jours ? Il faut pour cela un regard très critique, exigeant et dépourvu de complaisances et révérences.

Brader la lutte contre l’apartheid pour un plat de lentilles : le droit de vote des Noirs ou l’illusion démocratique… pour aller voter pour Mandela ! Pour que Mandela soit  élu président comme son épouse Winnie le proclamait haut et fort comme un objectif pas négociable, une échéance inéluctable, au moins une dizaine d’années avant qu’il ne soit formellement libéré. Et il fut élu et alors ? En échange Mandela mit son poids pour assurer l’amnistie pour les assassins, tortionnaires et responsables étatiques, militaires, civiles et économiques de l’apartheid. Et aussi pour que l’appareil économique des Blancs soit maintenu intact : terres, mines, industries, immobilier urbain… etcetera.  C’est ainsi que l’Afrique du Sud put rester un pays avec une économie et une société toujours dominée par les Blancs. Les terres et les ressources naturelles du sol et du sous-sol arrachées, confisquées, expropriées par le colonialisme anglo-néerlandais, ne furent jamais rendues … jusqu’aujourd’hui. Grâce à la garantie Mandela obtenue en 1994.

Le modèle choisi pour entretenir l’illusion d’un « post-apartheid » fut le clientélisme vorace et le favoritisme envers les tenants de l’ANC –comme le social-démocrate PNR-PRI déjà cité, parti post-révolutionnaire au Mexique dès 1929 qui garda le pouvoir soixante-dix ans- avec la « discrimination positive » et l’encouragement et financement de l’émergence d’une bourgeoisie noire et des « personnes de couleur », d’un capitalisme noir sensé être la revanche de l’apartheid. Une question se pose ou est à poser aux autochtones africains : Le capitalisme des Noirs est plus doux et moins cruel que le capitalisme anglo-afrikaner ? La voie choisie par le modèle Mandela fut la « réconciliation », le pardon, l’oubli, le réformisme, la continuation du capitalisme néocolonial, intracolonial, l’encouragement d’une bourgeoisie noire naissante, avec l’éclosion des « diamants noirs », ces nouveaux entrepreneurs noirs sensés aller ensuite conquérir le reste du continent africain.

Pour illustrer la générosité à sens unique et le refus du modèle Mandela de rendre justice aux victimes de l’apartheid rappelons par exemple l’assassinat du leader noir anti-apartheid Steve Bantu Biko, en septembre 1977. Le célèbre film Cry freedom relate ce crime. Le scandale international provoqua deux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU cette même année (résolutions 417 et 418) condamnant le régime raciste et décrétant un embargo sur les ventes d’armes à destination de Pretoria, bien sûr contourné par l’Occident. Les policiers coupables furent seulement blâmes à l’époque et la police en tant qu’institution reconnut, avoua, le crime devant la « Commission vérité et réconciliation » à la fin des années 1990. Malgré tout cela la justice « arc-en-ciel » sud-africaine décida en octobre 2003 de renoncer à poursuivre les cinq policiers responsables pour « manque de preuves et absence de témoins ».

Mais que célèbre-t-on dans l’Afrique du Sud en 2013 à la mort de Mandela?  Une révolution émancipatrice ? Une libération nationale ? Une libération sociale ?  Toutes les trois ? Quel est le bilan de ces processus de transition que Mandela  conduisit ? La « réconciliation » et la « paix » rendirent service aux colons blancs créolisés. La « réconciliation » des races probablement mais cela reste à prouver, mais surtout la volonté forcenée de conciliation de classes, pour noyer et invisibiliser les luttes des classes dominées, dans un pays néocolonial, pour garantir le continuité de cet impitoyable capitalisme d’anciens colons, des Britanniques et Boers, toujours au pouvoir, le vrai pouvoir, le pouvoir économique, foncier, minier, industriel et financier.

« Il n’y a plus des races en Afrique du Sud ! » disait devant la télévision française un naïf et enthousiaste adolescent noir devant la maison d’un Mandela tout juste décédé, « Nous sommes une nation arc-en-ciel ! ». Il aurait pu dans la foulée décréter aussi que les classes sociales n’existent plus en Azanie, que tous les hommes dans son pays sont frères, que tout le monde est beau et que tout le monde est gentille. L’Etat blanc d’apartheid fut détruit ou seulement transformé politiquement de fond en comble ? L’apartheid disparut des textes juridiques mais tout changea pour que rien ne change … et que tout continue.

Luis Basurto 

Paris, 10 décembre 2013

 

Source : mondialisation.ca

 

28 décembre 2013

No comment ! Craig Roberts

 

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Les états marionnettes européens se sont pliés à cette extraordinaire violation de la loi diplomatique et internationale, en dépit du fait que chacun de ces pays soit irrité que Washington espionne en toute impunité leurs gouvernements, leurs diplomates et leurs citoyens. Leur façon de remercier Snowden dont les révélations leur ont permis de savoir que Washington enregistrait  chacune de leur communication, fut d’aider Washington à capturer Snowden.

Ceci nous montre ce qu’il reste encore de moralité, d’honneur et d’intégrité dans la civilisation occidentale: Zéro

Source : Réseau international

Le Dr Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor US de la politique économique dans l’administration Reagan. Il a été rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week et du Scripps Howard News Service. Il a occupé de nombreux postes universitaires. Son dernier livreThe Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West est disponible ici: http://www.amazon.com/Failure-Capitalism-Economic-Dissolution-ebook/dp/B00BLPJNWE/

 

15 novembre 2013

A Taubira...!

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La prochaine fois que vous serez victime de propos racistes, contentez-vous de sourire en pensant à la mésaventure du raciste Craig Cobb… Ils sont nombreux ces prétendus blancs, descendant de nègres, qui sont en réalité des nègres qui s’ignorent ! Le comble, c’est quand ils se permettent d’être en plus raciste. Des secrets de familles bien gardés pendant des générations refont parfois surface pour remettre les uns et les autres à leur place… Blanc ou noir, qu'est ce que cela peut bien faire quand on à un bon coeur et un QI conséquent ? personnellement, nous préferons être noir, éduqué, cultivé et aisé qu'être blanc, crétin et pauvre !

 

VIDÉO. États-Unis : un raciste apprend en direct qu'il a du sang noir

 Par NICOLAS GUÉGAN

Craig Cobb, un Américain de 62 ans, doit avoir du mal à trouver le sommeil. Et pour cause, ce suprémaciste blanc, qui tient le racisme pour religion, a appris en direct que du sang africain coulait dans ses veines. Un comble pour celui qui rêve de fonder une communauté 100 % blanche à Leith, une bourgade tranquille du Dakota-du-Nord. La nouvelle lui a été annoncée par Trisha Goddard, une présentatrice de télévision britannique. Trop sûr de lui, pour les besoins de l'émission, il avait accepté de se livrer à un test ADN. Grave erreur. "Vous avez un petit Noir en vous", lui a-t-elle révélé dans un grand éclat de rire.

Sous le choc, le suprémaciste blanc, désormais Africain à 14 %, a plaidé pour l'erreur statistique. Raciste jusqu'au bout des ongles, il a ensuite affirmé que "l'huile et l'eau ne se mélangent pas". Il faut dire que Craig Cobb n'aime vraiment pas les Noirs. Son passe-temps favori ? Harceler le seul couple mixte de Leith en épinglant des messages sur leur porte d'entrée. "Qu'est-ce que tu fous avec un nègre ?", aime-t-il écrire à cette femme mariée à un Afro-Américain,rapporte le Mail Online. 

Maintenant que l'ADN de Craig Cobb a parlé, il y a fort à parier que ses amis racistes ne l'accepteront plus dans leur bande. Pauvre de lui. En désespoir de cause, il pourra toujours retourner en Estonie. Fin 2005, il avait tenté d'y établir un "Bureau international de la diaspora blanche". Mais l'opération s'était soldée par son expulsion. Sur le plateau de Trisha Goddard, Craig Cobb n'avait pas fière allure. Si sa carrière de suprémaciste blanc semble compromise, sa célébrité sur Internet est assurée pour les années à venir. En France, où la vidéo fait déjà le buzz, certains internautes proposent de soumettre les journalistes de Minute à un test ADN. Des révélations-chocs à venir ? 

 

Source : lepoint.fr

9 septembre 2013

No Comment ! Robert Mugabé

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"On me parle en Afrique de la terre qu'on arrache aux blancs. Voyez-vous ça !!! Elle est où la terre des noirs en Europe ?".

Ces gens-là se foutent de nous (l'Afrique) ou quoi..? Qui vous a dit que vous avez droit en Afrique..?

 

Robert Mugabe, digne fils d’Afrique

17 août 2013

No Comment ! Philippe-Henri-Dacoury-Tabley

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 « On nous dit de nous réconcilier. Mais comment cela peut être possible quand toi qui as blessé quelqu’un, tu maintiens le couteau dans la plaie, tu le retournes même, et la plaie saigne et tu demandes à ta victime de se réconcilier avec toi ?

17 août 2013

TERRORISME OCCIDENTAL

13 août 2013

Pire que Hitler, si, ça existe II

PIRE QUE HITLER, SI, çA EXISTE !

Vidéo très instructive sur l'hypocrisie et la sauvagerie des terroristes français qui continuent à gémir, jusqu'à aujourd'hui, de la colonisation Allemande de la France qui, pourtant, n'aura durée que quatre pauvres années, de 1940 à 1945. Alors que l'Afrique, elle, continue à subir des siècles d'agréssions militaires sauvages des barbares occidentaux !

 

 

29 juillet 2013

Horreur et décadence occidentale

4 juillet 2013

Pédé de père en Fils !

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Selon les résultats de l’étude menée par le sociologue étatsunien Mark Regnerus, l’homosexualité et la perversité seraient contagieuses. 40% des enfants élevés par des couples homosexuels finissent par devenir pédés eux-mêmes. Yako aux enfants de pédés, victimes innocentes d’une civilisation occidentale décadente…

Les résultats d'une étude menée par le sociologue américain Mark Regnerus ont été publiés dernièrement. Il a interrogé 3 000 adultes qui ont été élevés par des familles d’orientation non-traditionnelle. Les données recueillies montrent clairement la situation tendue qui accompagne les enfants élevés par de telles familles. Par exemple, 25% des enfants élevés par des parents homosexuels étaient, ou sont, porteurs d’une maladie sexuellement transmissible. Ce nombre n’est que de 8% pour les enfants élevés par des familles traditionnelles. Il a également était montré que les enfants élevés par des parents homosexuels sont plus conciliants sur la question de l’adultère. Près de 40% d’entre eux considèrent l’adultère comme une chose normale, quand seulement 13% des enfants ayant grandi dans un couple hétérosexuel pensent de la sorte. 31% des enfants ayant une mère homosexuelle et 25% des enfants ayant un père homosexuel ont été soumis à avoir des relations sexuelles forcées (y compris de la part des parents). Dans le cas des familles hétérosexuelles, ce chiffre est de 8% seulement. Enfin, l’élément le plus important : si l’un des parent a déjà eu des relations homosexuelles, la probabilité que l’enfant ne soit pas pleinement hétérosexuel frôle les 40%.

Source : La voix de la Russie

22 mai 2013

Profession : Menteur

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Chaque jour, des milliers d’hommes et de femmes se lèvent,  et se rendent à leur bureau faire le travail pour lequel ils sont payés. Ils pratiquent un métier assez étrange ! Leur profession : Menteur. On les appelle aussi journaliste. Ce métier, dont le but essentiel consisterait à informer le public est devenu, dans certaines rédaction à travers la planète, un outil d’intoxication. La réalité est donc bien là, le mensonge est bel et bien un métier, même si l’on le désigne par le mot journalisme. Pour de nombreux journalistes à travers la planète, le mensonge est un travail comme un autre. Pour s’en convaincre, il suffit de se pencher sur certains médias occidentaux tels que TV5, France 24, Itélé, BFM TV etc.etc..

Il faut quand même avoir quelques dispositions naturelles au mensonge pour passer des heures à mentir, chaque jour, sans avoir la conscience dérangée. A force de mentir, ces « journalistes » finissent, eux même, par croire aux mensonges qu’ils sont payés pour diffuser à travers l’opinion mondiale. Ainsi, tel un poison, le mensonge se propage lentement, mais surement, chaque jour que Dieu fait, dans les esprits de milliards d’individus dépourvus de tout sens critique.

Les cas de Denise Epoté et d'Hassan Diop de TV5 sont d'ailleurs, à eux tous seuls, révelateurs. Les entendre mentir de manière flagrante, et éhonté, sur la situation en Côte d'Ivoire donnerait le vertige aux plus solides gaillards de la patrie, qui en ont vus des vertes et des pas mûres. Toutefois, nous esperons vivement, que notre talentueux Théo ne se laissera pas contaminer par cette vermine journalistique, atteinte de psychose mythomaniaque.

Cela nous ramène au mémorable discours du digne fils de l’Afrique devant l’assemblée générale de l’Onu, feu Thomas Isidore Noel Sankara assassiné par des criminels au services des terroristes occidentaux :

« Je crie au nom des journalistes qui sont soumis soit au mensonge, soit au silence pour ne pas subir les dures lois du chômage. »

Notre talentueux Théophile Kouamouo, correspondant du journal "Le monde" à Abidjan, fit en sont temps le choix de subir les dures lois du chomage face au mensonge. Dieu le bénisse et le guide dans cette voie.

17 mai 2013

Le Réveil de l’ours Russe ?

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Vladimir Poutine serait-il le digne héritier des Khrouchtchev, Brejnev et de tous ces vaillants « kamarad » qui savaient se faire respecter des terroristes occidentaux ? Nous l’espérons vivement, car du temps de l’ex-URSS, aucune armée occidentale n’auraient osé agresser la Libye et la Syrie sans craindre en retour la fureur des dirigeants soviétiques… Vivement, que le « kamarad » Poutine restaure la grandeur et la force de l’ex-URSS, qui volait au secours des peuples frères sauvagement agressés par les terroristes occidentaux. Et ce ne sont certainement pas Sam Nujoma, ni Edouardo dos Santos qui diront le contraire quand on songe simplement à la mémorable bataille de Cuito Cuanavale, où les troupes racistes sud-africaines appuyés par l’occident furent copieusement laminées, grâce au matériel militaire soviétique.

 Une puissance nommée Russie

 Par Mikhail Gamandiy-Egorov

Il ne s’agit pas d’un thème nouveau. La Russie est bel et bien de retour sur la scène internationale et ça ne date pas d’hier. Un processus qui se poursuit depuis les années 2000 et qui n’est certes pas encore à son apogée, mais s’en approche clairement.

images__1_Les deux dernières semaines ont été riches en événements, si l’on prend en compte notamment plusieurs visites en Russie de hauts responsables étrangers. La semaine dernière, du secrétaire d’Etat américain John Kerry d’abord et du premier ministre britannique David Cameron ensuite. Cette semaine, Vladimir Poutine s’est entretenu à Sotchi avec le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu. Et enfin, le secrétaire général de l’ONU Ban-Ki Moon est lui aussi attendu ce jeudi à Moscou pour une visite de travail qui durera jusqu’au 19 mai. Outre ces visites diplomatiques, on n’oubliera pas non plus de mentionner cette semaine le scandale d’espionnage et l’arrestation d’un agent de la CIA à Moscou, qui opérait sous couverture de diplomate. Plus précisément, en tant que troisième secrétaire du bureau politique de l’ambassade des USA à Moscou.

Parlons des visites d’abord. Pourquoi autant de visites de cette importance en si peu de temps ? Est-ce que Kerry, Cameron et Netanyahu sont tous trois venus pour faire du tourisme ? Il est vrai qu’en ce moment, il fait très beau à Moscou, de même qu’à Sotchi et c’est probablement la période idéale pour faire du tourisme. Mais c’est peu probable. La raison principale de leurs visites en un espace de temps si réduit est claire : c’est la Syrie. Des visites qui interviennent après les récents raids israéliens contre la Syrie, pays qui lutte fermement contre des groupes armés « rebelles », parmi lesquels l’écrasante majorité se compose de terroristes soutenus, armés et financés de l’extérieur, en premier lieu par les pays occidentaux et bien évidemment les « peacemakers » qataris et saoudiens, sans oublier bien sûr Israël. La Russie s’était dite très préoccupée par ces raids contre la Syrie, un pays qui traverse probablement le moment le plus difficile de son histoire. Juste après, selon des sources israéliennes, la Russie serait en passe de livrer d’un moment à l’autre à la Syrie le système (très efficace) russe de défense anti-missile S300 (déjà livré selon certains). Voici très probablement le « problème » que Kerry, Cameron et Netanyahu sont venus tous aborder avec Vladimir Poutine.

Sauf que si cette livraison se confirme et de plus dans le cadre des contrats liant la Russie à la Syrie, il ne s’agit non pas d’un problème, mais bien au contraire probablement de la solution. Car cela permettra très certainement de créer un véritable équilibre régional et de dissuader Israël, ses alliés occidentaux ou encore les pétromonarchies du Golfe au cas où ceux-ci s’amuseraient à faire de nouvelles provocations à l’encontre de la Syrie. Aussi, il aurait été probablement plus intéressant d’aborder avec ces chers visiteurs la création d’une nouvelle Cour pénale internationale et dont le siège serait basé dans l’un des pays du BRICS. Bien que certainement ni Kerry, ni Cameron, ni Netanyahu ne soutiendraient cette initiative, d’autant plus qu’une CPI réformée et respectant véritablement le droit international ferait d’eux les premiers visés en tant qu’accusés.

Pour revenir à la Russie, ces visites sont la preuve supplémentaire que les puissances « traditionnelles » occidentales et leurs agents comprennent de mieux en mieux que dans le monde actuel, il ne peut plus y avoir de décisions unilatérales. Ils comprennent également que le temps du « monopole » des relations internationales vit ses derniers jours. Difficile, bien évidemment, d’accepter cette nouvelle donne pour ceux qui ont trop longtemps monopolisé les décisions qui concernaient l’avenir de toute l’humanité, et non seulement leur propre avenir. Le scandale d’espionnage qui a éclaté au grand jour cette semaine grâce à la vigilance des services secrets russes a montré que les USA ainsi que bon nombre de pays occidentaux continuent à vivre dans la philosophie de la guerre froide (une guerre qu’ils avaient pourtant eux-mêmes déclaré comme étant du passé).

La Russie et ses partenaires du BRICS, sans oublier les autres puissances émergentes, prouvent qu’une autre vision du monde, de la souveraineté des Etats, de la défense de leur indépendance, du libre choix de leur avenir et plus globalement des relations internationales est possible et plus que jamais d’actualité. Les visites ces deux dernières semaines de Kerry, Cameron, Netanyahu et Ban Ki-Moon confirment également pourquoi de nombreux spécialistes et organismes internationaux placent le président russe Vladimir Poutine en tant qu’homme politique le plus influent du monde. En ce qui concerne ceux qui jusqu’à aujourd’hui continuaient de douter de la Russie et de sa place dans le monde, jugeant que le « retour » de la Russie est plus un mythe qu’une réalité, ils réalisent définitivement que la Russie d’aujourd’hui s’impose et qu’il n’en sera pas autrement. Cette réalité ne peut que réjouir la population russe de même que ses alliés, tout en sachant qu’il reste encore un grand nombre de défis à relever, aussi bien sur le plan national qu’international.

Source : La voix de la Russie

 

16 mai 2013

Larmes de Crocodiles

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Il aura fallu beaucoup de temps à ce crétin notoire pour réaliser que le PDCI, aujourd'hui, est devenu un parti PRO-BAOULE à cause de son alliance satanique avec le RDR, le parti sanguinaire du burkinabé génocidaire Alassane Dramane Ouattara. 

Il faut vraiment être crétin pour croire que ceux qui ont vu leurs parents se faire massacrer par les miliciens du RDR appelés FRCI, allié du PDCI, voteront pour ce parti sclérosé par des dirigeants grabataires et corrompus, qui placent leurs intérêts personnels au-dessus de leur PATRIE.

La mauvaise foi des militants du PDCI, ce parti PRO BAOULE, est sans limite... Après avoir aidé les rebelles génocidaires à massacrer des dizaines de milliers d'ivoiriens, et à saccager la nation ivoirienne, ils viennent aujourd'hui pleurnicher sur les épaules du FPI parce que le partage du butin se fait à leur détriment. Ils espèrent, ainsi, suciter de la jalousie, et de la peur, chez leurs acolytes du RDR.

Le PDCI, cette secte PRO-BAOULE, ne défend que les intérêts du PDCI, ceux des ivoiriens et de la nation ivoirienne étant le dernier de ses soucis. Les ivoiriens peuvent se faire massacrer par milliers, et la nation peut être saccagée par des hordes barbares étrangères sans que cela ne le trouble le moins du monde. Par contre, le PDCI réagit vigoureusement lorsque ses intérêts sont piétinés par son allié sanguinaire et génocidaire, comme l'ont a pu le voir lors des dernières élections municipales, où de nombreux candidats PDCI eurent à subir toutes sortes de violence... KKB et sa clique de parasites politiques, prennent vraiment les ivoiriens pour des crétins... Ils ont préféré les hordes barbares étrangères à leurs compatriotes ivoiriens. Ils devront donc assumer leur choix jusqu'au bout, et boire le calice jusqu'à la lie...


Kouadio Konan Bertin dit KKB, président de la jeunesse du PDCI parle

« Ce qu’il convient de dire c’est que depuis 2001 on ne gagne plus les élections en Côte d’Ivoire, si on a pas d’armée. Depuis 2001 on ne gagne plus les élections dans ce pays quand on a pas une branche armée»

« Ce qui est vrai, c’est qu’en effet depuis 2001, le PDCI n’a plus gagner d’élection. La raison est toute simple et je le dit à nos alliés. J’ai déjà fait le constat. La zone CNO est réservée exclusivement au RDR la concurrence n’y ait pas possible, mais nous le savons tous. Le PDCI est dans la situation où il a grillé sa face et son dos. Il ne peut pas prospérer au nord, en même temps au sud, les ivoiriens du sud lui reproche de s’être allié aux rebelles et s’éloignent de nous rien que pour ça parce que pour les ivoiriens du sud notre alliance avec le RDR c’est l’alliance avec la rébellion et ils nous ont jamais pardonné cela, »

«Ces dernières élections ont montré que malgré la présence de Gbagbo à la Haye les élections ont été organisées dans la violence. Faisons en sorte que plus jamais il n’y ait des élections avec violence en Côte d’Ivoire. Pourquoi pensons-nous que chaque qu’il doit avoir une élection en Côte d’Ivoire, il faut forcément la violence. Or c’est connu, le PDCI RDA ne fait pas bon ménage avec les armes, avec la violence, »

15 mai 2013

TERRORISME ETATSUNIEN

 

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Cet article de Daniel Patrick Welch, citoyen des Etats-Unis d’Amérique, est avant tout destiné à tous ceux qui pensent que les occidentaux ne savent pas ce que font leurs gouvernements dans le reste du monde. Non seulement ils le savent, mais la cruelle vérité est que la plupart d’entre eux s’en foutent totalement. Ils sont plus préoccupés par leurs prochaines vacances et l’achat de leur nouvelle voiture, que par le sort d’enfants afghans et pakistanais massacrés par les drones de la CIA, sur ordre directe de Barack Obama. Ils se disent simplement que cela est le prix à payer pour le maintien de leur niveau de vie, basé sur la consommation excessive de biens matériels issus du saccage et du pillage de pays sans défense. Nous sommes cependant heureux de constater, que de plus en plus, les Etats-unis sont qualifiés de ce qu’ils sont réellement : Un Etat fédéral terroriste, tête de fil du terrorisme international occidental.

Politique de la peur et de l’intimidation aux États-Unis : L’État terroriste américain

Par Daniel Patrick Welch

Mondialisation.ca, 12 mai 2013

 

Les conséquences de la dissonance cognitive qui règne dans la sous-élite américaine ? Encore plus de guerre, encore plus de mort pour tous les autres.

Parfois la partie émergée de l’iceberg apparaît telle qu’elle est, et les faits signalés corroborent l’expérience de la majorité. Le récent rapport publié par le Pew Research Center, qui circule désormais largement, montre que pas moins de 93% des ménages américains ont perdu du terrain lors de la fameuse reprise de 2009-2011. [http://www.burlingtonfreepress.com/viewart/20130423/BUSINESS/304230011/Pew-93-households-lost-net-worth-2009-11 ]Ce rapport ne fait que valider ce que nous connaissons dans notre vie quotidienne, malgré l’écran de fumée des moyennes et les jeux de miroirs. Il n’y a pas de « reprise ». Les tranches faisant partie des 20% les plus favorisés parviennent tout juste à tenir bon.

C’est là la représentation la plus dure, la moins chargée de fioritures, que j’aie pu observer. Je répétais jusqu’à maintenant à ceux qui voulaient bien l’entendre que même s’il semblait y avoir une reprise pour ceux qui sont dans le créneau des 250.000 $ et plus, ce n’était clairement pas le cas pour les 80% restants [c'est-à-dire 100.000 $ de revenus combinés en 2010]. Pour la classe moyenne, le fait que la réalité soit si différente de ce qu’elle croit vivre (à savoir, qu’elle fait partie des 8-10% supérieurs) doit déjà constituer un choc à même de l’ébranler… Mais les données sont encore bien pires. Même les familles qui vont jusqu’à 500.000 $ (!) perdent du terrain.

Tout cela indique le désespoir des perspectives politiques de ceux que Zinn appelait les Gardes, et Chomsky le Clergé : ceux qui se portent tout à fait bien dans le système actuel, mais pensent qu’il nécessite quelques ajustements. Alors que ce groupe se clairseme, ses contradictions internes seront de plus en plus apparentes, et la réponse de l’État se fera plus dure, moins « élastique ». Et les ménages avec « deux bons boulots », disons plus de 100.000 $ chacun, pourraient-ils alors entrevoir un espoir, selon le fameux mantra des « signes de croissance » qui était largement tombée dans l’oreille d’un sourd il y a quelques années ? Allons les gars ! Ça peut fonctionner ! We can !Il nous faut juste être un peu plus patients ! Etc.

Les ramifications politiques sont clairement inquiétantes. Ce secteur est crucial pour la viabilité et la légitimité perçue du système, et toute panique de sa part aurait des conséquences d’une portée considérable. Ces individus pourraient bien commencer à réaliser qu’eux aussi finiront pas être laissés pour compte dans le glissement des richesses, et qu’en fait, ils n’ont jamais vraiment été importants. Lentement mais sûrement, et à des degrés divers, ils se remémorent la soudaine révélation de Judas [la version d'Andrew Lloyd Weber, tout du moins] : « Mon Dieu, je suis malade. J’ai été utilisé, et tu l’as toujours su ! » Ils commencent tout juste à réaliser qu’ils sont confrontés à une bataille inégale, dans un jeu truqué contre la banque, qui se joue avec des dés pipés… Ajoutez toutes les images éculées que vous voudrez : ils n’ont pas de porte de sortie.

De façon paradoxale, dans la première vague de réaction à cette trahison fraîchement révélée de leurs patrons de la classe dirigeante, ils ne se retournent pas contre leurs maîtres. Non, ils expriment leur colère vis-à-vis de ceux qui sont plus bas, dans ce vieux jeu qui consiste à tuer le messager porteur de mauvaises nouvelles. En conséquence, ils deviennent de meilleurs « chuteurs », le terme que Jerry Seinfeld avait créé pour les spectateurs qui chut ! font régner l’ordre dans les cinémas… Chiens de garde, gardiens du temple… Ils ont toujours été là, mais dans leur conscience faisaient plus partie de la « gauche » professionnelle, véritable icône de la classe politique. Dans la période que nous traversons, leur colère est plus désespérée et plus diffuse à la fois : ils ont toujours été plus enclins par exemple à faire confiance à la police, à croire la version officielle des évènements, à éviter les sources d’information considérées par leur classe, position et expérience, comme « dépassant les bornes ». Ils n’ont que rarement, voire jamais, été du mauvais côté de la ligne officielle, été contraints de payer la caution d’un parent en prison ou été confrontés à des expériences raciales/racistes ; ils sont ainsi prêts et entraînés pour être les troupes d’élite intellectuelle du Discours Acceptable. Même face à la perfidie grandissante de leurs supérieurs de classe, ils ne peuvent pas (encore) se résoudre à mordre ce qu’ils considèrent toujours comme la main qui les nourrit. En conséquence, c’est à ceux qui sont de façon incongrue nommés « parasites » qu’ils s’en prennent, ceux qui leur semblent gâcher leur festin, alors même que la cacophonie de la dissonance cognitive se fait de plus en plus forte dans leur tête.

Les retombées brutales de ce jeu sont apparentes, tout autour de nous ; le nombre de victimes ne cesse d’augmenter, et le terrorisme d’État déterminé plonge de plus en plus dans l’horreur, dans sa tentative de maintenir ces styles de vie boursouflés par une hégémonie sur les ressources mondiales. Cette transaction échappe totalement aux « chuteurs », ou plutôt, ils en deviennent les sinistres supporters, qu’ils en soient conscients ou non. Ils sont capables, d’une façon ou d’une autre, de rationaliser la destruction totale de pays après pays, alors même qu’on leur montre que c’est par le mensonge qu’on les y pousse. Pour eux, le fait que leur gouvernement finance, arme et entraîne en Syrie et en Libye les mêmes terroristes islamistes qu’ils sont prêts à redouter ailleurs est sans importance. La simple règle mathématique de l’équilibre exige qu’ils reconnaissent et rejettent le rapport de 1000 pour 1 de la violence qui ravage le monde en leur nom, avec leur argent, avec leur silence (au mieux) et leur soutien enthousiaste (au pire). Ils s’en foutent, c’est tout ; et le privilège macabre qu’ils accordent aux victimes relativement peu nombreuses parmi les leurs (malgré tout l’horreur de leur propre calvaire) s’évapore lorsque l’on quitte leur bulle, pour aller là où le reste du monde pleure ses morts.

Les conséquences économiques de cette perte de leur statut leur fiche une trouille monstre ; mais bien que la logique (et une moralité de base) dussent exiger qu’ils se réveillent chaque matin avec à l’esprit le carnage sanglant de leur armée de drones, ce qui les préoccupe plutôt, c’est qu’ils ne soient plus en mesure de faire leur pèlerinage annuel chez Disney, ou que l’amélioration prévue de la cuisine, de la salle de bain, de la voiture ou du bateau doive être reportée. S’ils apparaissent pour cela comme des monstres, tant mieux, c’est le cas. Il y a quelque chose de fascinant dans cette horreur, celle qui consiste à la fois à n’avoir aucun pouvoir sur un système politique qui provoque de telles destructions et à le défendre, à le présenter comme étant acceptable et bénin, sans même avoir tenté de jouer le rôle du canari des anciennes mines, celui qui prévenait des coups de grisou, le minuscule animal qui crie « Nous sommes là ! » depuis la tour la plus haute qu’il puisse trouver. C’est plus qu’une imposture, plus qu’une honte. C’est un crime moral, une violation d’un devoir éthique qui produira des conséquences inimaginables lorsque l’équilibre finira par être rétabli. Et à mes lecteurs internationaux : oui, je suis conscient de l’égocentrisme de cette façon de se concentrer sur l’expérience « amérikaine » interne, et j’entends vos cris de « On s’en fout ! » qui résonnent dans ma tête. Si vous m’avez lu jusqu’ici, vous avez droit à tout mon respect. Parfois, il me semble qu’il est tout simplement nécessaire que je parle à et de mes compatriotes américains, du point de vue de quelqu’un qui partage leur expérience, même si c’est parfois de façon tangentielle.

 

Je pense que nous vivons une époque où « ça va barder ». Il faudra peut-être un an, peut-être deux, peut-être dix ; mais dans une perspective historique, nous vivons à cet instant, ce jour où, lorsque l’on se retournera sur le passé, il deviendra clair que tout a changé. C’est l’instant-pivot, celui qui est si brillamment illustré par le montage à la fin des Misérables, quand tous les acteurs sociaux, quel que soit leur rôle ou leur position, sentent que quelque chose de capital est à l’horizon : « Demain nous saurons ce que notre Dieu dans les cieux nous prépare. Encore une aube. Encore un jour. Demain ! »

Daniel Patrick Welch

 

Articles Par :Daniel Patrick Welch

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